La Joie

La joie est une vertu humaine.

Mais en tant que chrétien, notre joie vient du fait de se savoir aimés et sauvés par Dieu. Notre joie prend sa source en Jésus lui-même. C’est pourquoi nous devons toujours être joyeux.

Notre joie ne doit pas dépendre de notre humeur du moment, de la maladie ou de la fatigue : nous ne devons pas uniquement être joyeux parce que tout va bien, ou parce que nous faisons quelque chose que nous aimons. Notre joie doit dépendre seulement de notre condition d’enfant de Dieu. Nous avons Dieu pour Père : nous n’avons donc aucune raison d’être triste !

Alors si tout va bien, si nous faisons quelque chose qui nous procure de la joie : tant mieux !

Si quelque chose ne va pas : demandons à Jésus de nous aider à résoudre ce problème, et …gardons la joie ! Car Jésus veille sur nos problèmes, et il s’occupe de tout.

Nous devons nous efforcer constamment de ressentir la joie dans notre cœur, afin de la faire ressortir par tous les pores de notre corps. Ainsi nous serons plus agréables à Dieu, aux autres, et aussi à nous même ! Ne soyons pas masochistes en nous infligeant notre propre tristesse. Nous serons ainsi les premiers à bénéficier de notre propre joie. Saint François de Sales disait : « Un saint triste est un triste saint. »

Soyons vigilants à notre état d’âme : si je ressens de la tristesse, je dois vite réagir pour mettre de la joie dans mon âme, et la vivre. Pour cela, il faut tout d’abord que j’explique ma tristesse à Jésus, en quelques mots. Puis que je trouve des petits moyens qui m’aident à retrouver la joie. Saint Thomas d’Aquin, proposait 5 remèdes contre la tristesse, pour retrouver la joie :

– Le premier remède réside dans le fait de manger ou boire quelque chose qui nous fait plaisir.

– -Le deuxième remède consiste à pleurer. Le pape François observe que « certaines réalités de la vie ne sont visibles qu’une fois nos yeux lavés par les larmes. Je vous enjoins tous à vous demander : ai-je appris à pleurer ? ».

– Le troisième remède est la compassion de nos amis : Lorsque le moral n’est pas au beau fixe, un message, une conversation avec un ami sont utiles pour que tout s’éclaircisse.

– Le quatrième remède à la tristesse est de contempler la vérité : Contempler la splendeur des choses, la nature, une œuvre d’art, écouter de la musique, se surprendre de la beauté d’un paysage peuvent être des baumes particulièrement efficaces contre la tristesse.

– Le cinquième remède est le plus surprenant : Saint Thomas affirme que dormir et faire sa toilette sont d’excellents remèdes à la tristesse. Nous sommes corps et esprit. Concevoir qu’un soulagement corporel est utile pour remédier à un mal spirituel est donc profondément chrétien.

« Votre joie naît d’un trésor : Jésus. Vous ne deviendrez pas demain des adultes heureux si vous n’êtes pas aujourd’hui des enfants qui grandissent en sachant conserver le secret de la joie. Mais elle est trop importante pour que vous la gardiez pour vous seuls. Quand elle n’est pas partagée, elle se fait aride, elle s’évanouit. Voici alors la mission que l’Église vous confie au nom de Jésus : faites-vous les apôtres de la joie parmi tous les enfants de vos villages et de vos villes » – Jean Paul II. 28.5.1998